LA BONNE TENUE

Avec les températures qui s’élèvent les corps s’affaissent. La fin de l’année est beaucoup moins propice que la rentrée pour mettre en place les bonnes résolutions et le relâchement est tangible. La maîtrise de soi, à commencer par la tenue corporelle, doit s’exercer en tout temps et lieu…nous y entraînons nos élèves et nous-mêmes, au seuil des grandes vacances et au delà de 22 °.  

LA BIENVEILLANCE

Dans la prolongement de notre vertu précédente l’esprit de camaraderie, nous appelons nos élèves à renforcer leur effort de douceur et de gentillesse envers leurs camarade en leur voulant du bien. 

De bona vigilantia ou benevolentia, bienveillance partage la même racine ethnologique que bénévolat, offrant générosité, engagement, gratuité, bénignité, engagement favorable à l’égard de l’autre. 

LA POLITESSE

Apprendre la politesse exige du temps et des répétitions. C’est pourquoi, il est important que les règles de politesse apprises à la maison fassent également l’objet d’une attention particulière à l’école. Vivre la politesse à l’école, c’est en premier lieu avoir une attitude respectueuse envers les adultes mais aussi entre élèves.  C’est en appliquant ces règles dans toutes les relations, quotidiennement, qu’elles deviendront naturelles et spontanées. Elles contribuent à ce que chacun se sente estimé, valorisé et à entretenir un climat apaisé, propice à l’apprentissage.

En tant que chrétien, la politesse est l’exercice de la charité qui s’exprime par l’attention à l’autre et l’amour de son prochain. En observant l’origine et le sens de chaque règle de politesse nous observerons aussi l’humilité qui est valorisée nous demandant de réussir à nous effacer devant l’autre. 

L’EMERVEILLEMENT

Comme les Rois mages, émerveillons-nous devant l’enfant-Jésus, le Roi des rois… S’émerveiller, c’est ouvrir ses yeux, ouvrir son coeur à tout ce qui nous entoure (la nature, le travail, les enseignants, les camarades de classe…)

L’ATTENTE

En ce temps de l’Avent, la vertu que nous travaillerons avec les enfants est l’attente.

LA PROPRETE

La vertu choisie pour couvrir le temps qu’il reste jusqu’aux vacances de Noël est la propreté.
C’est en partant de l’observation du comportement de nos élèves que nous choisissons la vertu qui semble la plus actuelle à travailler.
Plusieurs points ont attiré notre attention : l’état du sol de l’école qui se couvre de mottes de terre avec l’utilisation de la partie enherbée, les tâches sur les cahiers à cause de la saleté des mains après la récréation, l’état de la cour où s’amoncèlent les papiers gras et les mouchoirs et enfin l’état des toilettes.
Nous souhaitons sensibiliser les enfants au respect de la propreté en attirant particulièrement leur attention sur des gestes fondamentaux : s’essuyer les pieds, se laver les mains efficacement au savon, ramasser des déchets et utiliser les toilettes proprement ( sans uriner à côté, ni oublier de tirer la chasse d’eau).
Nous vous proposons de mener conjointement à l’école et à la maison une « petite campagne de sensibilisation » pour apprendre à observer et se bien comporter pour maintenir les locaux ou le matériel dans le meilleur état de propreté possible.
De notre côté nous avons veillé à ce que des moyens suffisants soient mis en place : tapis brosse, savon, essuie-mains jetables, poubelles et le temps nécessaire pour bien agir.

LA COURTOISIE

Ne serait-ce pas simplement la mise en acte du respect de l’autre ? Le bon sens offre à l’éducateur tout un éventail d’outils très concrets qui témoignent de notre respect de l’autre. Ne pas interrompre celui qui parle, tenir une porte et s’effacer devant une grande personne, savoir saluer, remercier, demander. Savoir se taire.
La qualité du langage utilisé est aussi marque de respect envers l’autre. Souvenons-nous de Notre-Dame s’adressant à l’humble Bernadette : « Voudriez-vous me faire la grâce ? ». En ces mots est contenue toute la délicatesse à laquelle notre vocation à la sainteté nous appelle.
La courtoisie, inscrite dans la loi scoute, fait partie des fondamentaux de l’éducation. Nous insisterons donc les prochaines semaines pour que chacun de nous veille à rester courtois malgré la fatigue, l’agacement ou la contrariété qui peuvent nous conduire à outrager cette belle vertu.

L’ECOUTE

En ce début d’année, il est apparu naturel de travailler la vertu d’écoute. Les élèves abordent un nouveau niveau scolaire et doivent se mettre à l’écoute de leur institutrice pour se trouver en disposition optimale de réception des connaissances qui vont leur être transmises.
Etre à l’écoute pour un écolier signifie non seulement être attentif au discours de l’enseignant mais aussi lire avec application les consignes et veiller à avoir une attitude adéquate.
Ecouter, c’est également être vigilant à son entourage et ses besoins. Ne pas laisser un nouveau camarade seul sur la cour, chercher à rendre judicieusement service à la maison pour faciliter la vie familiale. C’est connaître ses limites physiques, écouter son corps : se résoudre à aller se coucher pour être en forme et de bonne humeur le lendemain.
Enfin écouter, c’est laisser place en son cœur et en son âme au silence où Dieu aime nous rejoindre.
Ecouter est une disposition entière de la personne et non une attitude superficielle. Un véritable amour de l’autre implique cet oubli de soi au profit de son prochain et du Seigneur.